Souvenez vous…
A l’issue de l’édition 2023 du Hellfest, Ludo avait pris sa plus belle plume pour nous relater cette nouvelle expérience métallesque en terres clissonnaises et par la même occasion, il concluait avec le sentiment mitigé qui l’habitait, sentiment que je partageais en partie.
Seul Marius gardait son enthousiasme légendaire à toute épreuve.
Alors, on est blasé dans l’équipe de l’EntrePod ?
(Le délai de publication de cet article est-il un élément de réponse ?)
Qu’en était-il de l’édition 2024?
Déjà pour l’EntrePod, cette édition a été marquée par l’abandon annoncé de Ludo et c’était donc une première pour Marius et moi dans cette configuration, seuls à bord.
Sur les éléments de communication, on pouvait déjà constater une évolution par rapport aux précédentes éditions puisque depuis l’an passé, on ne parle plus simplement de Hellfest, mais d’Infernopolis.
Welcome to Infernopolis 2024
Bienvenue dans la cité de l’Enfer, ça annonce la couleur !
Ou pas…
Retour sur le site
S’il y a une chose de sûre, c’est que dès qu’on pose le pied sur le site du festival, du moins pour les habitués, on se retrouve dans une sorte de bulle, on enfile ses chaussons confortables (ou ses tongs si vous préférez une métaphore plus estivale).
Mais cette année, je n’ai constaté que peu de nouveautés sur le site, et donc l’effet « woooow » s’estompe au profit d’une forme de routine. Agréable soit, mais sans l’émerveillement des années précédentes.
Surtout que, si sur la forme je n’ai pas noté de gros changements, dans l’esprit, ça a beaucoup changé, mais j’y reviendrai.
Pas de gros changements ? et la gardienne des ténèbres, c’est quoi ?
Bin justement… c’est pas dingue…
Je n’avais pas vraiment d’attentes sur ce point, mais ça avait été un gros élément de communication de l’année de la part du Hellfest et si je dois reconnaitre que c’est une belle réalisation, ça ne me procure aucune émotion.
A choisir, je préférais mille fois l’ambiance feu de bois et jonglage qu’on trouvait auparavant au même endroit (car oui, de ce fait, ça a purement et simplement disparu) ; ça avait un côté hypnotique, cosy et réchauffant à la tombée de la nuit
Les goûts et les couleurs…
Le Hellfest, plus qu’un festival, un temple de la consommation
S’il y vraiment un point qui semble vraiment faire l’unanimité en revanche, c’est l’évolution du positionnement du festival.
A se demander si la musique n’est pas reléguée au second plan dans l’esprit des organisateurs, l’objectif semblant plus être la consommation des festivaliers, avec de surcroît une inflation galopante entre 2 années.
Par exemple, la suppression des verres 25 cl pour la bière qui oblige à prendre des pintes de 50 cl à 9 € (OK y’en avait à 7,5 € mais pour de la bière pas bonne).
Donc l’an dernier tu pouvais payer une bière de 25 cl à 2 potes et t’en sortir pour une petite quinzaine d’euros ; cette année, puisque t’es obligé de prendre 50 cl, le même geste t’en coûte 27 ! (sans parler que ça conduit assez facilement à boire beaucoup plus).
Ok on n’est pas obligé de boire de la bière, mais autre exemple, les croque-monsieurs, qui pouvaient caler une petite faim sont passés de moins de 5 € à 7,25 €.
Le côté populaire du festival en prend un coup… on est vraiment dans un loisir de luxe.
Pour finir, à peine les derniers amplis étaient-ils éteints que tous les écrans géants affichaient, non pas comme les années précédentes un message de remerciement, mais bien l’annonce de la mise en vente début juillet des pass 2025.
Même pas le temps de souffler pour les passionnés à peine essorés, qu’on leur redemande de passer à la caisse dans quelque jours…
On pousse vraiment à la conso.
Mais finalement, il est difficile de donner tort aux organisateurs puisque les places pour l’année prochaine ont à nouveau été vendues en un temps record (toujours sans qu’aucun artiste ne soit annoncé, ce qui est une prouesse en soi)
De même, leur approche est certainement la bonne du point de vue business quand on voit les files d’attente interminables et l’impression que pour bon nombre de personnes, la priorité est plus de faire ses emplettes que d’aller voir des concerts.
Il y a un côté Japan expo parfois, avec tous les gens déguisés, et se baladant avec un grand sac Hellfest contenant leurs précieux achats.
On dirait parfois une galerie marchande, un supermarché à ciel ouvert.
Mais alors, le Hellfest, ça ne vaut plus le coup ?
Avec le recul, si on peut dire avec certitude que ça n’est plus ce que c’était (et je ne suis pas du tout un aficionado de l’expression « c’était mieux avant », au contraire), est-ce que ces changements nuisent à l’expérience globale ?
Car finalement si rien ne changeait, on dirait qu’il tourne en rond et qu’ils ne font pas d’efforts, non ?
Donc ça n’est pas forcément un mal a priori (même si moi ça ne me convient pas tout à fait).
Et puis, je posais la question de savoir si on était blasé, il y a peut être un peu de ça, car il semble que pour les personnes qui vivent le Hellfest pour la première fois, la magie opère toujours.
Ok le ticket d’entrée est cher, sans compter les à-côtés : transport, logement, bouffe (et sur le site l’inflation galope), etc.
Mais quand on le ramène au nombre de groupes et artistes présents (182 ! ), ça fait relativiser.
J’écoutais récemment les copains du podcast Road to Hellfest qui mettaient en avant une méthode pour savoir si ça vaut le coup (coût) :
Prenez l’affiche (celle de 2025 est désormais disponible) regardez les groupes présents, identifiez les groupes que vous aimeriez voir et en face, mettez le prix que vous seriez prêts à débourser pour aller les voir (même à 20 euros la place, ça peut monter vite).
Faites la somme, si ça dépasse le prix du billet (et il y a fort à parier que ça soit le cas, sans même parler des découvertes potentielles sur place), c’est que ça vaut le coup.
A titre d’exemple, j’ai déboursé 100€ pour le seul concert de Tool à l’Accor Arena en juin (et un concert de Metallica dans un stade, ça n’est pas donné non plus).
OK l’expérience en festival n’est pas la même que dans une salle de concert, mais vous voyez l’esprit, c’est parfois la seule occasion de voir certains groupes, de manière « accessible ».
Donc 350 € pour 4 jours avec des concerts de 10h30 à 2h, même si on ne peut bien entendu pas tout voir, ça n’est pas si disproportionné ou illogique.
Et surtout, ça devient peut-être finalement le principal, comme évoqué précédemment, cette « bulle » un peu hors du temps, ça reste une parenthèse, un moment suspendu.
Un endroit et une ambiance uniques
Malgré les griefs égrenés dans le début d’article, je dois quand même dire que c’est un moment privilégié fait de rencontres, de musique, d’une forme d’insouciance durant un long week-end à oublier le rythme du quotidien et soulager le stress (en tout cas pour moi).
On retrouve une ambiance, des copains.
Pour suivre Bruno sur Instagram : Kerzo.bi
Il s’avère qu’une des difficultés est d’arriver à composer et trouver le temps entre aller voir des concerts, apprécier le site et parler avec des gens qu’on connait ou qu’on rencontre.
Et finalement, ces 4 jours passent à une vitesse folle !
On peut aussi voir des artistes qui ont tous l’air réjoui de jouer dans ce cadre, assez unique me semble-t-il, ce site qui prend toute sa dimension spectaculaire avec la tombée de la nuit et qui lui donne cette atmosphère si particulière.
En puis, je ne vais pas cracher dans la soupe, être accrédité média, ça me permet aussi d’avoir un certain confort dans un cadre hyper cool, de pouvoir observer des professionnels au travail, et de croiser des artistes.
C’est par exemple l’occasion de tomber sans le savoir sur l’émission Very good trip de Michka Assayas qui s’installe, d’être curieux de voir un pro au travail, de voir un petit bonhomme avec un bonnet qui me passe à côté pour s’installer au micro, et découvrir qu’il s’agit en fait de Bruce Dickinson, chanteur d’Iron Maiden (dont j’avais fait un dossier sur l’autobiographie dans l’EntrePod)
J’aime bien aussi faire des photos en mode groupie.
Et donc je disais que le festival mettait peut-être la musique au second plan, pour moi, et vues les perspectives « rock-en-seine-isante » de la prog plus consensuelle et grand public (« on ne s’interdit pas Muse ou Placebo à l’avenir » avait annoncé Ben Barbaud – Muse sera tête d’affiche 2025), le Hellfest qu’on a connu va probablement disparaitre, avec une évolution qui semble surtout miser sur l’expérience globale des festivaliers vécue durant ce weekend.
Alors est-ce que ça serait toujours le Hellfest dans ce cas ? je ne sais pas.
Ca perdra certainement de son âme tout de même pour celles et ceux qui veulent avant tout une expérience musicale orientée Metal.
Beaucoup le comparent à un Disneyland pour les métalleux, c’est un peu vrai ; on entre dans un univers thématique où tout doit rappeler que c’est THE PLACE TO BE, avec des incontournables qu’il faut partager, un peu comme se prendre en photos avec les personnages Disney ou devant les décors de ses films préférés (et j’y contribue, je dois le reconnaitre).
Mais en plus, je vois un peu l’évolution comme une sorte de Center Parcs pour métal, un centre de vacances puisque le public est proportionnellement de plus en plus constitué de familles, que les conditions d’accueil chaque année deviennent de plus en plus « confortables » avec des chalets ou des Tiny Houses.
Avec l’évolution du site dans son ensemble (et le Hellcity – Brewpub et restaurant qui ouvrira 7j/7 à partir de février 2025) on peut imaginer un endroit où on viendrait passer quelques jours dans des hébergements avec activités all inclusive.
– Tu fais quoi pour les vacances ?
– Je vais passer 4 jours à Infernopolis, tu sais la ville qui organise aussi le Hellfest une fois par an.
La population de se féminise, devient aussi plus familiale, et ça c’est quand même un point que je trouve très positif.
Mais le revers de la médaille c’est que j’ai l’impression que ce public est de plus en plus bobo (probablement en raison du coût d’un tel weekend) entrainant une faible mixité sociale ou de diversité sur le site (a priori, sans surprise on a essentiellement des CSP+ blancs), font qu’on perd un esprit populaire, pour devenir un festival pour personnes friquées, qui peuvent se le permettre (plusieurs personnes rencontrées m’ont fait part du fait que c’était économiquement plus tenable)
Est-ce grave ?
Pas plus que ça, mais attention à ne pas perdre son âme car je disais plus haut que si je ne voyais pas beaucoup de changements sur le site, je ne m’y retrouvais plus forcément dans l’esprit de ce festival que j’ai tant apprécié et attendu chaque année depuis 2015.
On a vraiment un côté « touriste » de certains festivaliers qui semblent parfois au musée, des gens qui ont l’air perdu tant par la musique que par tout ce qui se passe autours d’eux… mais bon, c’est THE PLACE TO BE donc ils sont là parce qu’il faut être là, dire « je l’ai fait » mais ils ne semblent parfois venir au zoo et observer avec distance ce qu’il se passe…
Donc au risque de faire mon vieux con, je déplore tout de même l’attitude de certaines personnes qui semblent venir au Hellfest (parce que « si à 50 ans t’as pas fait le Hellfest… ») sans connaitre les « codes » des concerts de métal.
Oui ça bouscule, oui ça remue, oui on peut laisser passer des gens sans avoir le sentiment de se faire piquer sa place.
Ca se passe comme ça dans les concerts de métal, c’est physique mais on fait attention à ses voisins, à ses affaires et on file à coup de main à la personne qui tombe, qui a perdu ses lunettes, etc.
En effet, pour la première année, j’ai pu constater des attitudes assez désagréables régulièrement, de gens (visiblement pas habitués) dont les esprits s’échauffent vite si on les approche de trop près durant un concert ou agressifs quand quelqu’on passe devant en mode, « heu j’étais là, j’ai réservé ».
Sans aller jusqu’à parler de violence mais parfois on n’était pas loin de la situation qui dégénère avec bousculade et insultes… presque à se battre (ce que je n’avais jamais vu depuis ma première participation en 2015).
On a aussi le public non habitué qui fonctionne en mouton : ça s’arrête devant moi, bin je m’arrête, ce qui crée parfois des murs à plusieurs dizaines de mètres des scènes, entrainant des difficultés de circulation alors que tout devant, le public est parfois assez clairsemé.
Ca aussi c’est assez nouveau (et étonnant) je trouve.
Et je comprends les « vrais » fans de métal qui pestent contre ces « imposteurs » et qui aimeraient participer au Hellfest pour voir leur musique favorite mais qui n’ont pas eu de billets.
Et à l’opposé, on peut aussi avoir des « culteux » (membres du Hellfest cult, le fan-club officiel du festival) qui ont leur espace à eux, qui se positionnent comme les gardiens du temple et qui, pour certains, se croient tout permis, en mode : « on est des culteux donc on peut passer devant toi, on est des vrais, nous ! »
En tout cas, l’évolution très marquée des 2 dernières années semble être un ressenti assez partagé d’après ce que j’ai pu entendre et lire avec de nombreux commentaires d’habitués disant (florilège, assez représentatif) :
Dernier Hellfest pour moi, je ne m’y retrouve plus
Le dernier HF pour moi également. Les raisons ? Elles ne sont pas liées à la musique. Plutôt à l’ambiance générale. Où est passé l’esprit du métal ?
Bon nombre des visiteurs ne comprennent pas que le métal, ce n’est pas seulement porter un t-shirt noir et se maquiller !
Cette année, j’ai vu un troupeau, bête à manger du foin, plus occupé à faire la queue 3 heures devant le merch, plutôt qu’être aux concerts. J’ai vu ce même troupeau courir pour y être les premiers, le matin à l’ouverture du site, comme on le voit lors d’une promo sur le Nutella.
Je me suis demandé ce que tous ces c… faisaient là avant de comprendre que c’est MOI qui n’avait plus rien à y faire.
Sur le final dimanche, aucun mot de fin, de musique, ni feu d’artifice, rien pour marquer le coup … Par contre l’adresse internet pour commander les billets 2025, ça on l’a bien vu.
Dommage…
OK, mais la musique et les artistes dans tout ça ?
Sur ce point, je dois dire que l’objectif est atteint !
Si les 2 mainstages ont une programmation de plus en plus orientée très grand public (et dont j’apprécie certains représentants), on trouve toujours des artistes beaucoup plus confidentiels sur les 4 autres scènes que sont la Warzone (plutôt punk Hardcore et leur dérivés), Altar (plutôt death métal), Temple (plutôt black métal) ,Valley (stoner, doom, et musiques psychés).
Donc le Hellfest sur cet aspect, c’est toujours aussi le plaisir de voir des groupes moins connus, et de faire des découvertes !
- Komodrag & the Mounodor (qui ont très agréablement ouvert le festival)
- Textures (Metal progressif, formidable concert !)
- Mammoth WVH (le fils d’Eddy Van Halen, pour un concert de heavy rock bien sympa)
- The black Dahlia murder (Death Metal)
- Wayfarer (Black Metal atmosphérique)
- Nekromantix (Psychobilly)
- Les artistes sur le Hellcity Square
Ca permet aussi de voir des groupes que je n’ai jamais eu le loisir de voir en live :
- Metallica (bon, je les aurais vus…)
- Foo fighters (bon, je les aurais vus…)
- Nova Twins (toujours sous le charme 6 mois plus tard)
- Fear Factory (leur nouveau chanteur a plutôt très bien assuré)
- Shining (leur jazz metal est une expérience)
- Babymetal (trop idols pour moi, je les aurais vues)
- Chelsea Wolfe (dark folk à ambiance)
- Therapy ? (mes années lycée, mais ça envoie pas mal toujours !)
- Mister Bungle (groupe de l’incroyable Mike Patton)
- Julie Christmas (quel concert, quelle artiste, quelle émotion en fin de concert !)
Et puis il y a les valeurs sûres que je vais voir quasiment à chaque fois que j’en ai la possibilité :
- Lofofora
- Klone
- Tom Morello (guitariste de Rage Against the Machine)
- Mass Hysteria
- Machine Head
- Body Count
- Suicidal Tendencies
- Brutus
- Kvelertak
- Extreme
- Frank Carter and the Rattlesnakes
A noter qu’il y avait un événement particulier auquel on voulait assister avec Marius : la prestation d’Anvil, le groupe canadien que Ludo nous avait présenté en détail à travers le documentaire qui lui avait été consacré.
On s’est donc positionné en avance, au plus près (ce qui est relatif puisqu’une avancée d’une vingtaine de mètres tenait le public éloigné des artistes sur la Mainstage 1 ce jour-là) pour pouvoir assister au concert de ce groupe devenu célèbre grâce à son image de loosers magnifiques.
Qu’en a-t-on pensé ? vous le saurez en écoutant le podcast mais on peut dire qu’ils sont fidèles à leur image.
Et alors 2025 ?
Mettrais-je les centaines d’euros nécessaires pour y participer l’an prochain ? probablement pas.
Mais si j’ai à nouveau la chance d’être accrédité (ce qui est loin d’être sûr avec cet article… ), j’irai sans la moindre hésitation, et Marius m’ayant déjà annoncé qu’il n’y retournerait pas, pourquoi pas avec Arnaud de L’EntrePod, dont ça n’est pas la culture, ni l’univers, mais qui est un insatiable curieux et donc on pourrait échanger sur nos ressentis respectifs, entre le désormais vieux briscard qui connait le site par cœur et lui, le non-initié en pleine découverte.
Car chaque année, j’entends aussi les commentaires enthousiastes de personnes pour qui c’est la première fois au Hellfest et pour qui c’est un éblouissement permanent, avec le passage sous la cathédrale et l’arrivée sur le site qui fait toujours son petit effet, et donc pour qui la magie opère.
Quand je fais le bilan global en cette fin d’article, j’en conclue que malgré l’évolution qui ne me plait que moyennement, le Hellfest reste encore une « bulle », une parenthèse au temps suspendu permettant de faire des rencontres difficilement reproductibles ailleurs, dans un environnement à nulle autre semblable.
A titre de comparaison, j’ai pu voir un reportage cet été dans lequel on voyait le Hellfest parmi d’autres festival (Les vieilles charrues, Les Francofolies, etc. ) et je trouve que seul le Hellfest a une identité aussi marquée et spécifique qui fait qu’on le reconnait immédiatement avec ces décors de dingues.
Donc pour moi, 2025, on verra bien…
Niko
Mes tops du Hellfest 2024
- Un super moment avec mon pote Marius
- De belles découvertes et des concerts tops
- Des retrouvailles et des rencontres
- Un festival super propre (sur et aux abords du site)
- Des bénévoles souriants du début à la fin du festival
Mes flops du Hellfest 2024
- Les prix en forte inflation
- Plus de possibilité de prendre des bières en 25 cl
- L’évolution du public, de plus en plus consommateur/observateur et moins passionné
- Je n’aime toujours pas la nouvelle configuration de la scène Valley
- Trop d’alcool pour ma part le vendredi…
Marius
Mes tops du Hellfest 2024
- Le groupe Komodrag and the mounodor
- Therapy que j’avais vu il y a moult années à l’Exo7 à Rouen, avec toujours autant de patates !!!
- Anvil avec ce peu de professionnalisme qui les caractérise !
- Mon NONO (Bruno Bamdé) avec qui j’ai passé énormément de temps au VIP !!!
- Toi mon Nico avec qui j’ai partagé ma couche avec passion et une petite touche de sensualité ! Ces matins à me réveiller à tes côté, ces petits déjeuners, cette piscine au manoir… jamais j’oublierais.
Mes flops du Hellfest 2024
- LES CROQUES À PLUS DE 7 BALLES!!!! Non mais ça va pas?!?!
- Les demis bannies du site pour la pinte et le verre de pif en cubi à 5€ qui fait mal au ventre servi au millimètre près !!!!
- Les « j’ai tout acheté Hellfest au Sanctuaire !!! La casquette Hellfest, le T-Shirt Hellfest, le short Hellfest, le sweat-shirt Hellfest, les lunettes Hellfest, etc. etc. etc. etc. et TOUT mettre direct pour faire partie de la famille Hellfest…… »
- La relation presse qui te dit « bah non, cette année t’es accrédité mais tu ne peux pas faire de photos car tu es un podcast ?!?! Donc pas besoin de photo…. »
Voilà… j’ai aimé ce festival, j’y ai rencontré des personnes au top : Jaime Garcia Perez de Burial Reccord, Cédric de la sécu qui m’a permis cette année de faire quelques photos ! Les potos de Road to Hellfest !!
D’autres qui sont devenu des amis : Mon NONO!!! Pis Vincent Pichon !!!
Et des personnes croisées plus sommairement, Angela Antonini sur Therapy, Nadege qui partagé notre table avec Nono quand le temps, l’interdiction de photographier nous clouait au VIP (mais que c’était bien !)
Retrouvez notre retour en podcast
Ainsi qu’une vidéo (brute de décoffrage)
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Et Franck Laitier sur Instagram : fl_photosconcerts
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