Ce matin, en parcourant mon fil d’actu, je suis tombé sur une publication qui a attiré mon attention et m’a profondément attristé : la disparition de Suzuka Asoaka.
Un peu incrédule au début, j’ai dû me rendre à l’évidence lorsque l’info a été relayée par plusieurs personnes puis confirmée par Nolife (dont son compagnon Alex Pilot n’était autre que le cofondateur, réalisateur et directeur des programmes de la chaine).
Suzuka Asoaka, pour beaucoup de gens ça doit être un nom qui n’évoque rien.
Pour moi, Suzuka, c’est beaucoup de souvenirs de la chaine Nolife, la chaine geek par excellence, que j’ai énormément regardée à l’époque où elle existait et qui m’a influencé sur de nombreux points et envie de projets.
Suzuka était traductrice, en charge des relations avec le japon de la chaine et elle était surtout connue pour l’émission Tōkyō Café qu’elle animait et dans laquelle elle mettait en avant « tous les goûts du Japon »
Espiègle, toujours souriante, pleine d’enthousiasme, pétillante, avec une bonne humeur communicative, elle apportait un vent de fraîcheur à cette chaine en emmenant les geek prendre l’air (japonais, bien sûr, ça restait un truc de geek) à travers ses rencontres et sa volonté de faire découvrir la culture japonaise.
J’étais retombé cet été sur des émissions de Tōkyō Café grâce à la chaine Twitch Tube Kathodique qui rediffuse des archives de Nolife, et ça m’avait immédiatement donné le sourire de retrouver ses gimmicks car ses émissions commençaient systématiquement par « Salut tout le monde, c’est Suzuka ! » et se terminaient également à chaque fois par « Revenez quand vous voulez ! » avec son accent hyper charmant.
Toutes mes pensées amicales vont vers sa famille et ses proches.
Je vous propose de (re)découvrir quelques épisodes de Tōkyō Café.
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