Voilà des semaines que je voulais faire un article à ce sujet (précisément 4 mois), car j’ai vu ce documentaire de Pippa Ehrlich et James Reed à l’occasion des fêtes de fin d’année, un peu par hasard et sans en attendre grand-chose.
Et pourtant j’ai été embarqué par ce film !
J’en avais d’ailleurs fait une critique expresse sur les réseaux sociaux :
Hier soir, j’ai regardé ce documentaire qui parle de la rencontre d’un mec post burn-out et d’un poulpe.
Oui… dit comme ça, ça peut paraitre étrange, mais j’ai passé un très bon moment devant » La sagesse de la pieuvre »
(oui, j’ai bien précisé expresse!)
Et forcément, sa récompense comme meilleur documentaire lors des Oscars 2021 m’a motivé à rédiger cet article, mais en plus, m’a donné envie de le revoir.
Donc, dans ce documentaire, on suit Craig Foster qui nous raconte sa rencontre puis l’amitié qu’il a nouée avec ce drôle d’animal céphalopode.
Est-ce que l’amitié est réciproque ? Le film cherche à le démontrer, et à titre personnel, je serais bien incapable d’émettre un avis. Quoiqu’il en soit, le poulpe s’est habitué à la présence de l’homme et ce qui est sûr c’est que cela permet de filmer les réactions de l’animal qui sont souvent intrigantes, amusantes, insolites voire incroyables (je ne vous en dévoilerais pas plus pour ne pas gâcher les surprises).
Alors sous quelques travers un peu trop mélodramatiques à mon goût (« à l’américaine » avec la musique et le ton du narrateur qui vont bien), on assiste à une histoire assez improbable, avec des anecdotes qui font sourire ou émeuvent.
Le tout est illustré par de magnifiques images sous-marines, un voyage à travers les algues, croisant divers animaux, végétaux et rochers qu’on n’a que rarement l’occasion de voir, et qui nous font envier cette situation.
Cela aura pris dix ans pour que « La sagesse de la pieuvre » existe et ce parcours avait débuté par le besoin de reconstruction qu’avait Craig Foster après une grave dépression, lui qui, passant son temps aux quatre coins du monde pour réaliser des docuementaire, s’est senti soudain inutile et a perdu le goût à tout, y compris son amour pour les images et sa caméra.
Pour se reconstruire, il choisi les plongées quotidiennes sans équipement dans l’eau glacée au large du Cap en Afrique du Sud (je suis frileux, en dessous de 20°C, c’est glacé je vous assure ! Donc 8°C, ça caille).
Et c’est là qu’il rencontre son amie la pieuvre.
On fait certainement beaucoup d’anthropomorphisme en visualisant les réactions de l’animal, mais ça reste surprenant à voir, cette manière de nouer le contact au sens propre, à l’aide de ses bras préhensiles parsemés de ventouses tactiles.
Est-ce un documentaire scientifique, je ne le pense pas, est-ce un joli documentaire poétique? Assurément.
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