Open the doors : Hellfest – L’enfer du décor

Le Hellfest ! ça faisait longtemps que je n’en n’avais pas parlé dans l’EntrePod, non ?! 😉

Eh bien à quelques mois de la 12ème édition du plus grand festival de métal de France (et deuxième plus gros événement musical en France), un documentaire fort intéressant vient d’être mis en ligne.

Il s’agit de Open the doors : Hellfest, produit par Red Bull, un des partenaires du festival.

 

Deuxième plus gros évènement musical en France, le Hellfest est un festival monté par des fans pour des fans. Partez à la rencontre des équipes qui font battre le cœur d’une machine toujours plus extrême, mais plus que jamais humaine.

 

Pourquoi je parle de ce documentaire particulièrement ? Après tout, ce ne sont pas les sujets sur le Hellfest qui manquent.

Tout simplement, parce que j’essaie, dès que je le peux, de mettre en avant la force de ce festival, au-delà de la simple approche musicale.

Dans Open the doors : Hellfest on ne parle pas beaucoup de musique (enfin un peu quand même) et on ne voit que 3-4 courtes prestations de groupes.

En revanche, on s’attarde énormément, et à juste titre, sur les coulisses du Hellfest, sur l’organisation d’un festival de cette ampleur, malgré tout restant piloté par des passionnés, ce qui peut en faire un visionnage intéressant pour tout le monde, y compris les plus hermétiques au style métal (mais non, je ne vise personne de l’équipe, voyons ! 🙂 ) car les équipes de tournage ont suivi pendant 3 mois la préparation titanesque de l’édition 2016, jusqu’à la clôture du festival.

Il s’agit superbe hommage à tous ceux qui œuvrent durant toute l’année et pendant le festival (sans finalement pouvoir en profiter) pour en faire ce qu’il est.

Il oriente la « lumière sur ceux qui bossent pendant que d’autres se la coulent douce », c’est à dire les 500 salariés et 3000 bénévoles !

Merci à eux !!

 

Il est servi par de très belles images, par un montage efficace et des portraits des différents acteurs qui m’ont permis de passer un super moment durant les 49 minutes que dure le film.

Forcément, on a un petit historique, avec les hauts et les bas qu’a connu l’organisation et on passe par le petit rappel fait par les deux cofondateurs qui ont créé le festival (initialement Fury Fest) dans leur appart, l’un dormant dans le salon de l’autre, pour une première édition comprenant déjà 7000 personnes, mais qui dépasse les 150 000 aujourd’hui et un budget de fonctionnement de 17 millions d’€

Et là, je retrouve ma casquette de fanboy peut-être (certainement) pas objectif, mais on ressent que c’est un festival de passionnés fait pour les passionnés, et pas un truc mis en place et calibré par une boite d’événementiel.

En tout cas, j’ai fait quelques festivals dans ma vie et les deux éditions du Hellfest auxquelles j’ai pu participer l’ont immédiatement placé à part (au-delà de la musique que j’affectionne).

 

Donc, que voit-on durant presque 50 minutes ?

Eh bien, les coulisses, les équipes, la fabrication des décors (que j’ai eu longuement l’occasion de vanter au micro et dans les articles de l’EntrePod), les travaux d’aménagement de la Warzone (terrassements, aménagement divers, décoration, etc.), les personnes en charge des aspects pyrotechniques pour les flammes du soir (participant également fortement à l’ambiance du site), les ingénieurs lumières, les ingénieurs du son, les monteurs échafaudeurs des différentes scènes, les responsables de la logistique, les électriciens, les plombiers, les responsables backstage, l’organisation des bénévoles, etc.

Bref, tous ceux qui permettent que le festival donne cette impression de petit village bien rôdé.

Pour les organisateurs, le Hellfest est un espace de création : « les gens nous attendent et on a envie de leur montrer qu’on peut toujours les surprendre chaque année ». Alors on utilise la débrouille, l’ingéniosité, la récup; on chalume, on soude, on découpe pour créer les superbes décors que j’ai eu l’occasion de relayer et dont les retours en commentaires sont très positifs.

Et si on imagine bien que l’organisation d’un tel événement représente un travail colossal, nécessitant une rigueur de chaque instant, cette mise en images nous le démontre formellement.

J’ai juste un petit bémol sur la forme : la voix off dont l’intonation et le rythme sont assez caricaturaux à mon goût. Mais ça reste anecdotique.

 

Pour accéder au documentaire, cliquez sur l’image :

Petit teaser:

Pour mémoire, mes participations au Hellfest :

L’EntrePod se balade au Hellfest 2015

L’EntrePod se balade au Hellfest 2016

 

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