Concert de LIDWINE : le rêve de l’escalier se réalise…

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Notre bienfaiteur libraire du « Rêve De l’Escalier », alias Michael Feron (associé à Europe And Co), nous a encore une fois régalé. Le concert à la bougie, qu’il a organisé gratuitement, a littéralement enchanté le Temple Saint-Eloi à Rouen. C’était le jeudi 3 novembre dernier, journée de la gentillesse…

Au programme, la poly instrumentiste et chanteuse, Lidwine, accompagnée de son mari, batteur, Roland Torres Martin.

J’arrive au Temple Saint-Eloi aux alentours de 17h30 en compagnie de Dorothée Piatek. Nous sommes chargés d’organiser la scénographie du concert. Plus simplement, nous disposons les bancs en arcs de cercle autour de l’espace scénique. Au second plan, sur les marches donnant à l’autel du Temple, nous alignons harmonieusement une myriade de petites bougies. L’ambiance feutrée « comme à la maison » est désormais posée.

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19h00. Lidwine échauffe sa voix, faut dire qu’il pèle dans ce Temple ! Sans compter que ce concert a bien failli être annulé en raison de ses soucis de santé. On claque le chauffage à fond et on les laisse répéter, nous on va se boire un verre.

 

 

20h00. Nommé de façon impromptue, régisseur lumière, je m’affaire autour de l’armoire électrique qui commande tous les éclairages. Oui c’est çà, je pousse des contacteurs, douze au total  🙄 ! Ainsi, toutes les cinq à dix minutes, au fur et mesure de l’entrée des spectateurs, je coupe l’éclairage d’une zone du Temple.

20h30. Le Temple est désormais plongé dans une semi obscurité. Des tons rose orangé provenant des chauffages radians placés en hauteur, inondent l’espace d’une lumière douce et chaleureuse.

Devant, sur l’autel, les flammes des bougies vacillent. Du fond du Temple, sortant de l’obscurité, Lidwine chante.

Accompagnée d’un Sanza (piano à pouces, aussi appelé Lamellophone), elle parcourt l’allée centrale et nous fait entrer dans la plus grande intimité de son univers.

Les morceaux acoustiques à la harpe et à l’harmonium – parfois agrémentés d’une batterie toute en nuance, d’une finesse remarquable – développent une sensibilité et une poésie époustouflante.

Sa voix nous transporte, elle nous emmène dans une autre galaxie. Et même si je ne saisis pas tous ses textes en anglais, une émotion d’une beauté déconcertante jaillit de cette belle personne.

Cette musicienne inspirée nous a offert un concert majestueux, apaisant, une pure merveille faite de grâce et d’émotions.

Ces onze ou douze morceaux en configuration acoustique devraient être enregistrés une nouvelle fois en janvier 2017. En effet, la session réalisée le lendemain du concert, soit le 4 novembre à Villeurbanne, n’a pas été satisfaisante dixit la dame, fatigue et convalescence obligent.

Mais en attendant, vous pouvez écouter son album « No Monkey » (2014) beaucoup plus électro ou bien se procurer son e.p. cinq titres de 2012 (entièrement acoustique), réédité en version limitée cette année ; sans oublier les nombreuses vidéos qui figurent sur You Tube.

D’ores et déjà, Michael nous a laissé entrevoir la possibilité d’un concert plus intimiste encore, de type « concert à l’appart», j’ai hâte ! Enfin, si je suis invité… 😉

Photo à la une : Dorothée Piatek

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